Eric Cantona

Il était une fois… "The king"

L’attaquant français s’est exilé en Angleterre au début des années 90. De l’autre côté de la Manche, le Marseillais s’est fait un nom et un palmarès hors du commun. Il a ainsi montré la voie à ses nombreux compatriotes…

Lorsqu’il partit en Angleterre au début de l’année 1992, à peu près tout était contre lui : sa manière de jouer, son caractère, le climat. Ses chances de réussite étaient infimes. D’autant qu’il avait commencé son voyage par une de ses célèbres incartades, débarquant pour une période d’essai à Sheffield, il avait filé à Leeds United cinq jours plus tard.
Puis l’Angleterre et lui ont trouvé un accord de “gentlemen”. À part sur le terrain, chacun vit sa vie sans s’occuper de l’autre. Sauf évidemment si la cohabitation prend une tournure un peu trop explosive. Avant d’aller vigoureusement essuyer ses crampons sur un supporter adverse qui avait eu le tort d’insulter sa mère – ce qui a valu à Éric une longue suspension qui prend fin début octobre 1994 –, l’entente entre l’excentrique et le Royaume-Uni était on ne peut plus cordiale.

Manchester lui doit tout !

Son pays d’accueil avait même refusé de s’attarder sur une sulfureuse réputation qui l’avait certes suivi, mais pas au point de l’étiqueter a priori comme une tête brûlée. L’exil anglais du Marseillais des Caillols fit d’abord figure de fuite en avant avant de se transformer en triomphe. Il arrive donc à Leeds United en février 1992 et le club devient champion en mai, ce qui ne lui était pas arrivé depuis dix-huit ans.
Évidemment, il ne fait rien comme tout le monde et en novembre de la même année, il rejoint le Manchester United au célèbre maillot rouge. Il y gagne un surnom qui lui convient parfaitement “Éric le Rouge”, et le championnat d’Angleterre en mai 1993. Cela faisait vingt-six ans que cela n’était pas arrivé au Manchester United…
En décembre 1993, il est élu meilleur joueur de l’année par ses pairs et en 1994, c’est l’apothéose. MU remporte le doublé Coupe - Championnat. Éric et l’Angleterre se rapprochent mais, au fond, peu de chose ont changé depuis l’époque où le capitaine de l’équipe de Manchester United expliquait, quelques mois après son arrivée : "je crois que goal est le seul mot anglais qu’Éric ait jamais prononcé devant moi."
Cantona a mis l’Angleterre à ses pieds. Le Marseillais est un ambassadeur idéal pour les nombreux frenchies qui évoluent désormais outre-Manche (Pires, Viera, Henry, Flamini, Makelele, Gallas…).
Personnage hors du commun, “Canto” a su soigner sa popularité auprès des supporters anglais qui ont placé en lui tous leurs espoirs. Car dans l’Hexagone, l’un des enfants terribles du foot français n’aura jamais vraiment réussi à s’imposer malgré des qualités exceptionnelles. À Auxerre, à l’OM où l’incompréhension demeure encore, à Nîmes, à Bordeaux ou à Montpellier, Éric Cantona n’a jamais vraiment eu l’occasion de se stabiliser.

om.net

Quand même toute vles stars qu'on avait avant

The king.
Dans la famille des grands numéros 7 de MU, après Charlton et avant Beckham.

Un grand joueur, et un vrai passionné dès qu'il s'agit de jouer au foot.

Je l'adore !

Il profite de la vie lui (référence à sa churgage pondéralle comme on dit dans le foot ), non mais j'aime bien ce mec, son tempérament j'adore

Oah un grand joueur énorme et...et... et je sais pas quoi dire un joueur trop fort

Cantona : "Le culte de la mafia"

Le 28/04/2007 à 13:31

Eric Cantona se fait actuellement très présent sur le plan médiatique, lâchant ici et là des déclarations incendiaires. Et sa Marseille natale en prend pour son grade... Voici ce qu'a déclaré Cantona à l'Equipe Magazine de ce samedi :

"Malheureusement, le Marseillais n’est souvent fier de lui que s’il a gagné en trichant, que s’il a réussi à acquérir quelque chose en trichant. Parce que ça renvoie à l’image du vieux Marseille, le Marseillais voyou, mafieux. Des voyous de pacotille qui s’imaginent être des mafieux. C’est une forme de maladie. Marseille, c’est ça. Le culte de la mafia. Le mec qui vole un kilo de mandarines, ça y est, c’est un mafieux." Les Marseillais apprécieront...

LePhocéen

The King mon idole je vous dit pas les frissons quand il se retourne le col remonté droit comme un i le regard fier ENORME !
je crois que les frissons reviennent.

Il faut que je retrouve un lien avec ces images cultes.

Les numéros 7 de Manchester ont pour particularité "être le meilleur" ...