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 [entr.] Mario Zatelli

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MessageSujet: [entr.] Mario Zatelli   [entr.] Mario Zatelli EmptyMer 5 Juil - 13:53

Mario ZATELLI


[entr.] Mario Zatelli E_zatelli

Olympien de : 1964-66 puis de 68 à 70 puis en 72 et 73
Palmarès OM : Champion de France en 71 et 72, vainqueur de la coupe de France en 69 et 72


Gloria, Zatelli, Goethals, Courbis... Ces quatre entraîneurs-là ont au moins un point en commun : l'humour, et cette faculté d'être sérieux sans se prendre au sérieux. Si précieuse, puisque tant d'entre nous ne la possèdent pas...
La bonne humeur, Mario y a baigné dès son enfance. Un don de son père, cafetier romain exilé en Algérie puis au Maroc avant d'atterrir à Marseille, sur les traces d'un rejeton devenu célèbre. Au point que, comme pour l'antériorité entre l'oeuf et la poule, se pose la question: est-ce parce qu'on a la baraka que l'on est un éternel siffloteur, ou bien l'inverse...? La chance en tout cas, Mario l'a toujours eue, apprivoisée, à portée des crampons.
A Casablanca où très tôt il s'illustra en compagnie d'un certain Larbi Ben Barek sous le maillot rouge et bleu de l'US Marocaine qui, plus tard, serait également le premier club de Just Fontaine.
A Marseille où après quelques mois difficiles - à cause des pelouses et du mistral auxquels il n'était pas habitué - il eut le bonheur d'éclater au sein d'une équipe de très haute valeur qui enlevait coupe et championnat.
Et durant presque toute sa carrière d'éducateur, amorcée sous le signe de la réussite avec, lors du stage d'entraîneur dont il allait sortir major, une question tirée au sort sur le jeu de l'avant-centre.
Joueur, le beau Mario était un peu la coqueluche du public. Avec son regard de latin lover, ses savantes ondulations, ses flottants courts dont il avait "importé" la mode à Paris et son impressionnante garde-robe (forte de dix-huit costumes à la déclaration de guerre dont il ne retrouva évidemment pas trace à son retour) il était un buteur efficace et spectaculaire, spécialiste de la volée et de la remise instantanée. 13 buts pour sa première demi-saison marseillaise, 28 la suivante (O.M. champion), 20 la troisième avec une finale de coupe victorieuse disputée malgré une fièvre de cheval, le tout débouchant sur un transfert record (380.000 F.) au Racing Club de Paris en juillet 1938 : sa carrière était partie sur les chapeaux de roue - même s'il vécut la Coupe du Monde française en touriste- remplaçant, parmi des Tricolores qui ne se préoccupèrent guère de lui.
La guerre et une mauvaise blessure au genou devaient hélas en infléchir le cours, sans qu'il perde sa bonne humeur pour autant. D'ailleurs il était encore là, au crépuscule de sa vie de joueur, pour prendre une petite part à la conquête du second titre olympien en 1948. Et puis surtout, le métier d'entraîneur, qu'il abordait par la base à Saint- André, Hussein-Dey, La Voulte et Draguignan, était fait pour lui et son coup d'oeil rarement abusé.
A Nice ainsi, pour le doublé 52, il formait avec Numa Andoire un sacré tandem de joyeux drilles. A Nancy, malgré de tout petits moyens, il devait obtenir des résultats étonnants.
A Marseille enfin où, de son propre aveu, il serait revenu "même pour entraîner des pupilles", il devait vivre l'éprouvante mais enivrante aventure du renouveau impulsé par Marcel Leclerc. Avec des hauts, des bas, des mises à l'écart suivies de retours mais aussi et surtout d'extraordinaires tranches de vie sportive. Mario et son fameux "bâton de pèlerin" (qu'il reprenait régulièrement dans les journaux sitôt qu'il n'était plus en première ligne) ont tout connu de cette époque mouvementée : les clameurs d’OM-Ajax, celles du doublé et du titre un an plus tôt reconquis, du retour de la Coupe à Marseille après 26 ans d'absence, les exploits de Skoblar et Magnusson, l'ivresse initiale de la remontée dans le berceau originel de l'Huveaune, mais aussi les 434 spectateurs d'O.M.- Forbach et la désespérance d'une humiliante élimination contre les amateurs du Gazelec Ajaccio (1-5), sans parler des foucades d'un président entreprenant mais pas si facile à vivre au quotidien.
"L’OM c'est le cap des Tempêtes" a-t-il toujours aimé dire. Une formule qui colle bien à l'image d'un club où l'on est toujours passé du rire aux larmes en un instant. Le cap des Tempêtes n'est-il pas l'autre nom du cap de Bonne Espérance ?
Mario nous a quitté en 2005, décédé de vieillesse, il restera à jamais une des énormes légendes de l'OM... repose en paix Mario dans le panthéon et dans le coeur des Olympiens...


Source : Cent ans d'OM
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